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28/04/2011

Atelier du 28/04/2011

Proposition d'écriture dont les inducteurs sont slam pour la forme et le mot "Train "

clic l@

Production de Mariette :

Ce départ par le train va-t-il changer ma vie ?
Je me suis décidée à rel'ver ce défi :
Et j'ai bien préparé c' que j'allais emporter,
Ayant pris des contacts, fermé les port' à clé.
 
Sur le quai de la gare, je vais tout réviser
Point par point, avec soin, pour ne rien oublier.
Ce saut dans l'inconnu, je suis prête à le faire :
Vais-je monter au ciel ou retomber sur terre ?
 
Assise dans ma place, front collé au carreau,
Je regarde le train avaler les coteaux,
Creusant la distance de mon point de départ
Oubliant que pour moi c'est un terrible écart !
 
Dis, où m'emmènes-tu, imperturbable train
Et que sera pour moi la journée de demain ?
Au rythme de tes roues, tu égrènes le temps...
A la descent' du train, déjà quelqu'un m'attend.

***

Production de Réjane :

Après avoir toujours regarde passer le train ,
Il lui avait filé le train.
Ensemble, ils avaient essayé l'auto train.
Et dans ce train qui va et vient
Ils ne s'étaient pas qu'assoupis.
Ils avaient tenu un train d'enfer,
Et à chaque fois, pour se mettre entrain,
Ils y allaient bon train,
Et en oublièrent de sauter du train.
"C'est ainsi que le dernier d'une famille nombreuse, j'ai toujours eu lm'impression d'être monté en surnombre dans un train déjà plein."

***

Voie 21 Paris gare de Lyon, 16h17, je saute du train de banlieue.
Je rejoins la voie B à fond de train.
Il m'attend.
Ce départ en train va peut-être changer ma vie.
Je m'installe et le front collé au carreau, je l'aperçois sur le quai.
Il était venu la rejoindre, je fais demi tour et me dis qu'à la descente du train quelqu'un m'attend.

***

J'ai vu passer ce train et pour la première fois, j'ai vu mon paysage coupé en deux.
Maintenant, j'en ai deux pour le pris d'un.
Un trait d'union qui va faire se rapprocher les uns et les autres.
De chaque côté, à Montredon, au Fresquet et du haut du Plana, nous allons tous nous mettre à énumérer qu'il n'est pas un simple train électrique, ni un Corai, ni un omnibus, encore moins un monorail.
Non, train express, rapide , très rapide, autos couchettes, postal ou régional, il ne sera jamais transporté par bateau, ni luxueux, ni lancé à toute vitesse.
Train d'intérêt local nous dira t-on. Quelquefois train de neige, jamais train d'atterrissage, de roulement ou de forage.
Pour leur train de vie il ira un train d'enfer ce train de fret et de voyageurs.
Après ce train de mesures et de décisions , quel train de réformes il représente pour notre village.
Qui sait quand il s'immobilisera; qui le conduit, qui il emmène. Où va t-il ce train qui va qui vient?
Je me mets à rêver de Barcelone, de Miro et j'en oublie mon paysage

***

Production de Séverine :

Marre de cette même sonnerie du reveil matin,
Marre du même restaurant d'ont je n'aime pas le pain,
Il est temps maintenant pour moi de changer,
"Le train-train quotidien va bientôt derailler, qui veut rester dedans n'a qu'à bien s'accorcher."

***

Ce départ de train va peut être changer ma vie,
je m'en remets entièrement à celui qui le conduit,
une porte s'ouvre sollicitant mon entrée,
Je décide de me laisse transporter,
 
je trouve au tissus des sièges une certaine usure,
mais prends place aisément dans ce train de mesure,
mon front collé sur le carreau,
je sais déjà que tout sera plus beau,
 
ces paysages happés par la vitesse,
transportent mes idées que je lache avec délicatesse,
maintenant rien n'est grave et tout en souriant, me surprend à rêver que peut être
à la descente du train quelqu'un m'attend.

***

° Hop hop hop, je saute d'un rail à l'autre... mais que c'est beau ces pâquerettes qui parsèment les prairies, et ces vignes qui nous préparent un bon nectar.
 
° Le soleil décide de rester avec nous, il réchauffe ces rails sur lesquels nous jouons.
 
° Au loin uen petite musique se fait entendre, il arrive, ce géant, ce train qui transporte, qui emporte quelqu'un ou quelque chose...
 
° je m'éloigne et prend place, il arrive, il est là, je peux voir par les vitres des compartiments, ces têtes qui regardent dans la même direction.
 
° j'ai vu passer ce train pour la 1ère fois, ils ont vu mes paysages pour la 1ère fois.
 
° J'ai vu passer ce train, pour la 1ère fois j'ai vu mon paysage coupé en 2 par ce solide sourire d'acier qui conduit et emmène quelque part, ailleurs...

***

Production de Marie :

Ce départ en train va peut-être changer ma vie.
Ma vie intérieurement.
Un train, pour moi, vraiment pas ordinaire :
 wagons et locomotives découverts au pied du sapin.
C ‘était le matin,
et aussi hier.
En un rien de temps, me voilà semblable à Gulliver.
Assise sur le sol en tailleurs,
Le mouvement du train emmène mon esprit vers ailleurs.
Ma main saisit un wagon tout prêt de moi resté immobile
Le front collé au carreau de la reproduction en miniature, mon œil scrute tout l’intérieur, et j’imagine déjà qui seront mes prochains voyageurs.
Mes transferts.
Mais bon, en un instant le mirage s’envole. Le bruit des sabots claquant, avec entrain, sur le parquet me fait revenir.
Celle qui est impatiente de manger, c’est ma mère…
Je dois me dépêcher de rejoindre la cuisine, sinon gare au revers.
Je ne suis plus voyageur imaginaire
Une personne sans en travers de la gorge, rien qu’un peu d’amer…
À la descente du train quelqu’un m’attend.


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14/04/2011

Atelier du 13/04/2011

Travail d'écriture sur la sensation du toucher, puis biographie d'un personnage imaginaire ou pas ...à travers 6 dates anniversaire

Production d' Évelyne :

Sensations du toucher

 

SOYEUX, c’est le tissu que je cherche pour confectionner le voile qui agrémentera la tenue que je porterai lors de la représentation de Nabucco, et qui ravira cette dame au premier rang, dont les doigts noueux s’attarderont en une caresse lente et hésitante.

SATINE, oui, il l’est, car il brille de mille éclats sous le rayon de soleil qui se faufile à travers la baie vitrée, et qui vient caresser et faire miroiter le dégradé de couleurs, lors des mouvements amples et gracieux des danseuses.

DURE, elle l’est cette barbe de plusieurs jours qui n’incite pas à la caresse et aux bisous de la petite fille assise sur les genoux de son aïeul.

 ***

CHRONOLOGIE ENTRE LES TROIS SOUVENIRS, en 6 étapes de 7 à 104 ans

Le Parcours d’Elina

Aujourd’hui c’est l’anniversaire d’Elina, elle a 7 ans. Elle adore se déguiser, comme toutes les petites filles de son âge, et pour l’occasion, elle a revêtu le costume de Blanche-Neige, qui se compose d’une cape satinée et d’une robe soyeuse toute en douceur.

Le temps a passé, les costumes sont relégués dans une vieille malle à la cave, car Elina a maintenant 14 ans. Ses préférences, en matière vestimentaire, vont plutôt aux jeans et tenues stéréotypées que portent copains et copines.

L’année de ses 29 ans, c’est son mariage, et pour ce grand jour, pour être la plus belle aux yeux de son amoureux, elle choisit une robe tout en satin, couleur champagne.

Quatre années de plein bonheur se sont écoulées, à 33 ans, elle est l’heureuse maman de deux chérubins qu’elle se plait à vêtir de doux et soyeux pyjamas.

Epouse, maman, mamie et maintenant arrière-grand-mère, Elina a eu une vie heureuse.

Même à 86 ans, dans la maison de retraite où elle réside, elle vit un moment intense en cet après-midi récréatif où les danseuses d’une troupe de théâtre se produisent devant elle, revêtues de costumes chatoyants, satinés et soyeux.

 

La vie se poursuit avec des moments doux, d’autres parfois tristes, mais elle est toujours là.

Elle a 104 ans.

Aujourd’hui, elle a la visite de sa famille, et notamment son arrière-petite-fille. Mais la petite a un geste de recul, elle lui refuse ce bisou tant souhaité par l’aïeule. Elle n’aime probablement pas le contact  de la peau un peu rêche et de la barbe naissante.

Eh oui, ce matin, Elina était un peu lasse, et elle ne s’est pas rasé comme à l’accoutumée.

***

Production de Jane :

                                            Au fil des jours !

               A 7 ans, j’ai appris à jouer au foot avec mon cousin Joël, et j’ai découvert que la paille rêche  de la grange de ma  grand-mère pouvait   laisser des rougeurs sur mes jambes pendant  plusieurs jours .
              A 14 ans Jean voulait que je lui montre mes seins naissants ! Je suis rentrée en pleurant chez moi ! Et n’ai pas osé dire pourquoi !
              Puis vers 29 ans j’ai montré mes seins sans qu’on me le demande  c’était au camp de naturistes à Leucate !
              A 33 ans : mon second mariage !la campagne, le mois de Juin !  le ciel bleu ! les robes légères, tout semblait beau et éternel ! 
             L’été de mes 86 ans  le col de mon fémur n’a pas résisté au temps et, je suis immobilisée pendant un long mois !
             J’en profite pour faire salon avec les quelque copines qui sont encore en vie ! Elles arrivent toutes avec leur canes et leur histoires de rhumatismes qu’elles tatent comme pour les soulager  ! C’est déprimant ! Sauf lorsqu’on peut médire sur les uns et les autres …
             On me dit que Mme F vient  de fêter 104 ans ! Qu’elle lit sans lunettes et à part sa surdité elle mène une vie presque normale ! Cependant, mes copines et moi sommes d’accord pour penser que nous aimerions tirer notre réverence … un peu avant 104 ans

***

Production de Réjane :

RAPEUX - PéTRIR - LISSE
râpeux le menton de grand-père à la barbe dure, le visage durci par la vie.
A coup de je te tiens, tu me tiens par la barbichette, la pétrir encore et encore  pour creuser ses fossettes vieillies.
Il suffisait d'un geste quotidien pour qu'il devienne cette peau lisse du vieillard bien rasé.

*

j'ai 7 ans et je découvre cette grande école aux briques rouges et joints aussi râpeux que la barbe des hommes. Pendant sept ans je me nourrirai de crayons, couleurs et cahiers oubliés dans les placards et des plus rugueux  à  ma plume.
Des papiers rèches mais des trésors. Un privilège .Habiter dans une école avec un voisin.
7 ans après , 14 ans le grand départ pour la vie en groupe .Des chansons des jeux des fossettes fraîches pour remplacer le menton rugueux des voisins.La pension pour passer le bac d'abord. Etudier pour oublier . Réussir, et de prix d'honneur en prix d'excellence enfouir cette barbe rugueuse au plu profond de moi pour manquer mourir.
Jusqu'à ce mois de mai 1968 nous enlève cette fête, cette remise des prix . Oui je l'avoue, je l'attendais toute l'année cette remise des prix à la salle des fêtes pour me faire oublier des autres voisins.
Et puis la tête n'a plus suffi, les jambes s'en sont allé . Les sensations douces aussi. Tout devient absent. Mais au moins le rugueux aussi.Tout se rétrécit plus de course à pieds, plus de douleur.
A 29 ans c'était fini j'étais guérie. La vie s'arrêtait de marcher et  les méchants étaient pétris d'immobilisme.
Il me restait une envie d'apprendre incompressible. A 33 ans c'est long l'obtention d'une maîtrise. A petits pas certes .Lentement mais sûrement.Bac+3, +4
A 50 ans un DESS qui espère encore être suivi d'une symphonie doctorale à 86 ans. C'est ce que je ne referai jamais pour ne pas arriver à 104 ans. Ou alors je fais demi tour et recommence.
La vie est un éternel malheur.

 

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01/04/2011

Résumé des visistes du mois de Mars

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