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09/06/2011

Atelier du 08/06/2011

Écriture automatique à partir de 3 chansons et d'un peu de vin....


ÉMILIE SIMON THE VOYAGE CLIC L@

RADIHEAD NO SURPRISES CLIC L@

DAVE BRUBECK TAKE FIVE CLIC L@

 

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Production d'Évelyne :

À travers l’immensité de la verte campagne, l’homme  et la femme chevauchaient, poussés par le vent, dans une envolée digne des trompettes de Jéricho.L’homme de sa voix de basse, au charme profond,  se mit à entonner une litanie nostalgique et plaintive, sous la nuit étoilée, jusqu’à l’arrivée à la boîte de nuit.
Là, dans la cacophonie de la surprise-party, les corps se déhanchaient, les jupes tournaient, au rythme du bi pop.  Le couple pris par le rythme encore et toujours de la danse, sous les lumières éteintes, jouaient au jeu de la séduction, flirtaient jusqu’à plus soif, sous les accords mélodieux et profonds d’une musique enveloppante dans une rêverie aux accents de velours, brusquement effacée par la glace à la vanille dégoulinante que la femme venait de chercher au comptoir.

 

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Production de Séverine:

«  C’est bien le cavalier qui définit sa monture, en avant  Pégase » hurlait p’tit filou, oui, c’est bien ainsi qu’il avait baptisé son vélo, du même nom que ce cheval ailé de la mythologie Grecque qui ornait un de ses livres d histoires. Oui, petit filou bavardait avec sa bécane, souvent a voix haute, parfois en chuchotant. Tout les deux étaient inséparable, de vrai copain, des compagnons de route, des complices.ils riaient beaucoup, quelquefois pleuraient, ivres  d explorations et de voyages fantastiques.la rue ou ils habitaient (la rue Beausoleil) dégringolait, et la pente était dure ; combien de fois ce sont ils retrouvés au fossé, en voulant éviter, lancé en pleine vitesse, qui un rat, qui un chat, ou un nid de poule ; ses genoux couronnés bramaient, Pégase déboulait……………
Et qu’importait le temps, le brouillard ou la bruine, sous les feux de l orage et les matins glacés, dans la chaleur brulante de l été infini, sous la blanche clarté d’une demi-lune, ils pédalaient sans cesse, en balade, un rire vissé sur leurs visages, ils découvraient le monde .L horizons se rapprochait , l’avenir était à eux, ils roulaient vite et rêvaient. ils visitent les bois, les sources et les chemins, quelquefois les buissons s’ amusant a composer des nuages de poussière, à chaque fois plus gros et plus épais, et faisant demi- tour, rigolaient de les transpercer les yeux clos.les trottoirs de la ville étaient «  terrain de jeux »ils sautaient, grimpaient, pareil a des mouflons ; ils arpentaient les rues, allant de découverte en découverte ,en un véritable raid urbain ;le vieux lavoir, le marché, la place nationale, le jardin des plantes n avaient plus de secret pour eux.ils se glissaient au milieu des voitures, se régalaient de les doubler, en prenant un air malicieux. Puis un matin de noël, l affreuse bécane fut remplacée au profit d un magnifique cycle neuf, sans âme et sans caractère. Ou es tu, mon vieux vélo tout déglingué ?
Ici, a jamais au fond de moi, je rêve encore à toi Pégase, même aujourd’hui.


*

Une herbe coincée  dans ma chaussure, attends je m’en détache !
Un air de flûte dans ma tête, je contemple le soleil à l’arrêt, libérant mes pensées…
Une à unes elles forment mon bouquet champêtre… oui je sais , encore un bouquet, je m’en fout, j’adore !
Ces fleurs dont la couleur rend un camaïeu sauvage, je les aime.
Ma promenade clôture ma journée bien remplie. Fini les signatures, les besoin de repos ou d’être pressée.
Une seule mesure : être bien !
Embrasser les miens, poser ce bouquet au centre de nous, rassembler lors de ce repas convivial, sourire, rire.
  

***

Production de Marie-Pierre :

Tu m’énerves avec ton chagrin ordinaire, proche du banal égoïsme. Si seulement ta plainte pouvait ne pas m’agacer. Ta litanie ressemble tous les matins à une marche militaire. Des pas en colère s’avançant sur le damier du carrelage de la cuisine. Le teint blanc de ta peau évoque un narcisse blessure, et le noir de tes yeux prouve que tu n’es pas prêt de cicatriser.
Moi aussi je vais finir par te laisser, me lasser, préférer la voix métallique de la radio plutôt que le couinement de ta peine. Aucune envie de partager ta perpétuité.
Il m’énerve le cliquetis de ta peine, au contraire de toi je ne me suis pas résignée à céder face au mouvement malmené.
Tu m’énerves avec tes humeurs théâtrales, d’interminables mouvements inachevés. Si au moins tes envolées étaient grandioses ou bien alors de velours. Je me sens si seule avec toi occupé à tenter de rattraper la nostalgie. Pour moi le passé n’est que monde imaginaire, le seul espace temps dans lequel tu évolues et réussis.
Si seulement, au moins tu avais bien chanté …

 

***

11:15 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)

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