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18/03/2011

Atelier du 05/01/2011

Thème : Portait chinois et cartes postales.

Production d'Evelyne :

MA QUALITE

Je suis née avec toi, sagesse… !
En effet, j’ai été une enfant sage, timide. Quand ma sœur me cassait mes jouets ou me mettait les doigts dans l’œil, je ne disais rien.
Tu étais aussi en moi, sagesse, à l’école où mes institutrices disaient à mes parents que j’étais une perle.
Tu m’as poursuivie à l’adolescence…
Mais avais-je le choix, en tant que l’ainée d’une fratrie de quatre, qui se devait de montrer l’exemple, de te rejeter ?
Et maintenant, l’adulte, l’épouse, mère et grand-mère que je suis, continuent à vivre avec toi, toujours à la recherche du juste milieu. Et même jusque dans la diététique. Eh oui, j’aime la salade, et je me contenterais que de cela !!
Est-ce que je parviendrai un jour à taper sur la table, et à dire « je ne veux plus être sage » ? Non je ne le pense pas car ma nature est d’être sage !!

Voyage à partir de cartes postales:

Ce jour-là, dans les P.O, il y avait beaucoup de nuages. On ne voyait pas l’horizon, et j’ai ressenti de la confusion et de l’angoisse, car j’ai perdu mes repères. Je n’arrivais pas à me relaxer et rester zen, en toute zénitude.

Heureusement, le lendemain, je partais en Corse sur un avion de ligne à réaction. Est-ce que je me sentirais mieux ? Le doute m’habitait, et je me sentais amère devant tant d’incertitude ?

Dès  que j’eus le pied posé sur cette terre, ce fut un feu comme un feu d’artifice, un feu de bengale. Tant de beautés, le coucher de soleil orange, le bleu de la mer à l’infini, la luminosité. Et pour couronner le tout, le soir, en terrasse, un petit punch coco. Mais attention, avec modération ! Surtout ne pas devenir alcoolique !!

***

Production de Réjane:

Si j'étais une qualité, je serais l'humilité. Je luis écris et pour conclure lui pose une question.

Très chère,

 Cette phobie dont je vous ai tant parlé, souvenez-vous, ce mauvais souvenir d'enfance qui a fait de moi une banquise à la dérive.
Trop souvent, que l 'effroi de moi-même, je suis obligée de vous dire aujourd'hui et maintenant que si je suis toujours ce chantier en construction, cette fleur persistante et succulente perdue dans le vide des trompettes célestes, je suis aussi restée imperméable à ce dragon qui me blesse.
Le chercheur qui veille à ma guérison me permettra t-il d'emprunter ce chemin tant parcouru par ces deux jambes infirmes ?
Me permettront-elles de l'accompagner, mon peintre, et jouir ensemble de ce printemps jaune et blanc sous la lumière du ciel de Florence ?
Me direz-vous, mon amie, si j'aurai assez de force et d'humilité pour mieux l'aimer

***

Mon cœur, De mon point de vue, vous avez toujours été un avant-goût. Non pas que vous soyez trop conforme aux règles, non mais avec votre égrugeoir et chinois s'il en faut, vous ne retournerez plus dans votre galetas et moins encore dans leur manse.

Je serais étonnée à l'extrême si avec vos aliments si apprêtés de la couleur du sable, vous, dans la fleur de l'âge vous pouviez être cette fleur de lys à fleur de pot.
Bête à bon Dieu, vous m'avez toujours cherché des poux, des crosses et pourtant avec mon boa, je pourrais vous enivrer de la cornemuse de Gascogne. De tous mes atours, je renterai pour vous un affutiau cache-misère.

 

De mon trou, j'aspire encore à voir ton oasis. J'évoquerai, demain, les démons qui nous gouvernent pour percer le secret de mon cœur.

***


 Voyage à partir de cartes postales:

1990, je m'envole pour New York, non pas de Blagnac, mais de Paris.
Je quitte la vieille Europe et ses anciens tout ridés, pour la Liberté.
Tel un oiseau, je plane et ne faisons pas l'autruche, je plane sans artifices. Je rejoins la modernité. Pas dans le sens des nouvelles technologies comme la machine à laver le linge ou le PC, l'IPOD, non mais de l'éveil de ce nouvellement né qu'est encore l'Amérique à l'aube de sa vie.
Je passe de Paris 1910 à New York 1990. Il m'aura fallu 80 ans.

 

 

 

 

14:48 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)

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