18/03/2011
Atelier du 02/03/2011
Thème : extansion d'un haiku et transformer un texte en haiku
Production d'Evelyne:
Je me trouvais parmi la foule à attendre le début du cortège, les yeux rivés sur l’endroit où le premier char devait apparaître.Brusquement, éclatement, tintamarre, … la fanfare en tête..ils arrivent. De partout, la foule s’agite, bat des mains, crie !Et moi, je retrouve des sensations oubliées depuis des lustres, le plaisir d’être là, d’entendre et de voir ce folklore tout en couleur, qui me procure une émotion, celle qui me ramène à mes racines.
HAIKU du texte :
AU MILIEU, DE LA FOULE
FANFARE TONITRUANTE, COSTUMES BIGARRÉS
EMOTION RETROUVÉE: MES RACINES
Extansion:
Surprise, en ouvrant les volets ce matin de février, tout est blanc !
Nous irons, sans aucun doute, nous emplir les yeux de la beauté des paysages enneigés. C’est parti !
Sur le trottoir verglacé, j’avance à pas incertains. C’est vrai que je n’aime pas marcher sur la glace, car je crains toujours la chute.
Mais en avançant dans d’autres pas, ceux de mon ange gardien, rien ne peut m’arriver, n’est-ce-pas ?
***
Production de Jane:
Là-bas, sur la vitre bleue
Apparait de la buée épaisse sur laquelle
Un doigt hésitant a écrit
« Je t’aime mon cœur »
L’arbre rabougri
Semble dire « j’ai froid »
Alors le soleil apparait et
Transforme chaque feuille en pépites d’or .
Sur la vitre bleue
Un doigt hésitant écrit
Je t’aime mon coeur »
L’arbre rabougri a froid
Le grand soleil dru et généreux
Le transforme en or.
***
Le Sahara doré et son immensité apaisent malgré la lumière aveuglante. Les dunes moutonnantes se suivent à l’infini.L’ombre portée de la caravane de chameaux se projete jusqu’a en faire, des vagues ondulants épousant le reliefTel un miroir inversé !Alors que tout semble désert, une myriade de minuscules lézards parcourent paresseusement un trajet dont ils sont seuls à connaitre la destination. Au loin, doucement, l’oasis se rapproche.
HAIKU du texte :
DANS LES DUNES DE SABLE
L’OMBRE DES CHAMEAUX
DESERTS VIVANTS
***
Production de Mariette:
Dans le rayon du projecteur qui la suivait, la fragile jeune danseuse évoluait avec aisance et grâce ; la lenteur de ses gestes, la vivacité de ses déplacements étaient portés par le rythme d'une musique aux sons clairs, tendres comme des chuchotements, doux comme un souffle de vent, cristallins comme des rires. La toile de fond offrait l'image de l'aurore sur l'horizon. L'ensemble était si beau que tout notre être se diluait, en fusion avec l'artiste.
HAIKU du texte :
LE RAYON LA SUIT
ELLE DANSE AVEC AISANCE
LA BEAUTE DES SONS.
***
Production de Séverine :
Extansion du HAIKU :
APRÈS AVOIR FAIT
UN BEAU GRAND TAS DE FEUILLES
HOP ! SAUTER DEDANS
Le vent avait soufflé toute la nuit. Le jardin avait été remanié par dame Nature, quelle importance au fond ?! D’un ton rigolo, les parents nous appellent :
- « Eh oh, on a besoin de vous dans le jardin. «
La curiosité nous fait nous précipiter.
-« Un peu de rangement, ça vous dit les enfants ? «
Et comme récompense, après avoir fait un beau grand tas de feuilles.
HOP, sauter dedans.
***
Une chaleur sur ma joue me fait bouger. Cette sensation de chaud me réveille, le soleil est entré dans ma chambre. Quel fabuleux réveil que la caresse de cet astre. Je décide de me lever, d’ouvrir la fenêtre pour qu’il entre enfin. Je reste scotchée à cette fenêtre à contempler la naissance du jour, la naissance du monde. Cette plénitude est une émotion inexplicable, tellement vraie que j’ai remercié l’architecte de l’univers par un léger sourire.
HAIKU du texte :
LE MATIN NAISSANT
J’ADMIRE CE NUVEAU JOUR
EN LUI SOURIANT
***
Production de Jeanine :
Je me souviens d’un cri, d’une colère, enfin d’un rire. Tout dans le rythme de l’aurore soulignait l’essor de l’éclat du jour. Pourtant, dans le tapage tonitruant on décelait, naissante la musique de la connaissance propice aux transports véhiculés par le charivari, rayon de soleil fugitif semblable au tournesol.
Les éclairs déchirent en lambeaux le ciel assombri en écartelant aux quatre points cardinaux la douceur de la nuit.
Pauvres haillons décolorés de tissus délabrés voletant, scintillants et légers, au-dessus d’un sommeil décousu par de douces insomnies.
***
Production de Réjane :
Le geste du quotidien
La lunette, à l'alcool nettoyer.
Et à cheval, jambes écartées,
Dans le miroir bien regarder.
Puis, le méat repéré,
La sonde stérile faire pénétrer.
Avec grand plaisir,
L'urine, laisser couler.
Enlever la sonde et se rhabiller.
Compresses et accessoires, à la poubelle jeter
Ni vue, ni connue, je suis sondée.
***
HAIKU du texte
MÉAT NETTOYER
AVEC SONDE SE SOULAGER
VITE SE RHABILLER
15:59 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)
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