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18/03/2011

Atelier du 16/02/2011

Thème : Travail sur  fragments textes et poemes, imaginer la présentation de son propre livre .

Productionde Mariette :

Mondedidio  Erri de Luca :
"Les cages ont les noms dehors, les bêtes dedans, immobiles. C'est leur résistance face à nous, rester immobiles sans donner satisfaction. Seul le loup nostalgique fait de l'exercice, il tourne en rond à l'intérieur du grillage et il regarde fixement un point dans le lointain, même s'il n'y a aucun lointain devant lui."
Il revoit le Clan, le chef qui veille sur les louveteaux serrés l'un contre l'autre dans le lit de romarin. Il revoit la louve à la robe claire, sa mère, la gaieté de leurs courses folles parmi les fleurs, les jeunes herbes qui montent pour recouvrir celles que l'hiver a séchées. Et son envie de retrouver l'abri où tous se tiennent rapprochés lui monte à la gorge. Il voudrait hurler, mais devant lui, devant le grillage, il n'y a que des humains affairés, parlant travail, bureau, journaux dans leur univers de pierre et de bruit : la ville.

***

Production de Jane :

Trois chevaux Erri de Luca :
" Chez Laïla c’est la gaité, elle a mis des fleurs même sur elle.Je lui demande quel engrais elle utilise pour qu’elles soient aussi belles et j’en touche une, peinte sur sa robe."
Je pense à la chance que j’ai de regarder, de toucher cette merveille qui ne ressemble en rien à ces femmes photographiées dans les journaux, belles certes mais Immobiles et impersonnelles.

Résumé du livre imaginaire La Patagonie Bleue:

Le narrateur nous conduit à travers un périple de globe trotter en Amérique  latine. Cependant la nostalgie et les souvenirs laissés ailleurs sont présents tout le long du livre.

Ce voyage que n’en fini pas est plein de mouvement, de marche, de changement, mais aussi de rêves intérieurs.

***

Production de Marie-Pierre :

Moon Palace Paul Auster : 
"Le lendemain matin, je me mis à chercher du travail. Sans résultat le premier jour, ni davantage le jour suivant. Je me rendis compte qu’avec les journaux je n’arrivais à rien, et décidai de me rendre à Colombia afin de tenter ma chance au bureau d’emploi des étudiants."

Là tout seul au milieu de ce quartier étudiant que je découvrais, je me tenais immobile au sein du flot des jeunes gens, un courant, une électricité dont je me sentais épargné. J’étais là, j’observais statique. Des rues où des aspirants adultes déboulaient livres sous le bras, et le regard rempli de la satisfaction de circuler via les fameux sillages  de Colombia. Les jeunes filles habillées de robes à fleurs, êtres voulant ressembler à leur âge, leur printemps, et jeunes hommes pimpants…J’étais las, et inutile au milieu de ma génération, je me sentais à part, un homme sans études à enfermer dans son bagage, j’avais déjà fait le choix du baluchon. Je savais trop qu’il fallait que je réussisse à être, devenir un homme résistant. À 20 ans, pour moi commençait une nouvelle vie, avec déjà fixée sur le dessus une pointe de nostalgie, un vague sentiment qui commençait à me piquer les yeux, désormais je n’étais plus un enfant, c’était mon père qui en premier me l’avait annoncé...

Résumé du livre imaginaire Le patient

Fred jeune homme issu de la haute bourgeoisie newyorkaise des années 60 découvre l’errance. Fred n’est pas un bâtisseur comme son père, Fred est un jeune homme patient se refusant à fabriquer de l’argent. Son errance est perçue comme une forme de résistance vis à vis de son père , pour lui seul l’instant est important. Une histoire pouvant se résumer par le mot «  intense » . 

 

15:48 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)

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